Lorsqu'ils fixent les priorites des depenses publiques dans les secteurs de l'education et de la sante, les gouvernements des pays en developpement optent trop souvent pour des programmes couteux qui ne beneficient qu'a des segments specifiques de la population et, en general, pas aux pauvres. C'est le cas en particulier de certains hopitaux urbains et des universites. En revanche, les pauvres tirent davantage profit des depenses consacrees a des programmes a vocation universelle, comme la construction de dispensaires ou d'ecoles maternelles et primaires en milieux rural et urbain. Cet ouvrage plaide pour une reorientation des politiques en faveur de depenses publiques de sante et d'education favorables aux pauvres.